Par William De Vijlder, directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas
Le «market timing», c’est-à-dire la décision consistant à effectuer un arbitrage actif[1] entre des investissements risqués, comme les actions, et les liquidités, est une opération à la fois séduisante — compte tenu des écarts de rendement entre ces deux classes d’actifs — et source d’inquiétude au vu de la perte (ou coût d’opportunité) subie en cas de mauvais choix.
Les gains probables d’une stratégie de market timing? ont été analysés dans un article publié en 1975 par William Sharpe[2] , co-lauréat du prix Nobel en 1990 avec Harry M. Markowitz et Merton H. Miller pour «leur travail de pionniers dans la théorie financière»[3]. Même si les valeurs de certains...
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