Guy Dollé, président d'Arcelor, déclare que le leader mondial de l'acier ne peut pas vendre à perte et justifie la hausse de certains de ses produits, jusqu'à 60% depuis janvier, par l'explosion des coût de production du groupe. "Je ne suis pas partisan du 'stop and go', mais nous ne pouvons pas vendre à perte", déclare le président de la direction générale d'Arcelor dans un entretien publié mardi dans Les Echos. Entre début 2002 et aujourd'hui, les "coûts ont explosé : +20% sur le minerai de fer sur la seule année 2004, doublement du prix des ferrailles passé de 100 euros à 200 euros la tonne, multiplication par quatre des prix du fret. Soit au total des hausses de l'ordre de 40 à 60% de l'ensemble de nos coûts", explique-t-il.
La semaine passée, le Financial Times écrivait...
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