Le G7 a dû se contenter d'adresser un message en filigrane aux marchés pour tenter de freiner la baisse du yen, lors de sa réunion ce week-end en Allemagne, une offensive plus tranchée risquant selon les économistes de provoquer des dégâts supérieurs aux maux actuels. Les Européens estiment que la chute historique du yen nuit à leurs exportations et est en partie due à la Banque du Japon (BoJ), qui ne relève pas son taux directeur, actuellement à 0,25%, malgré la reprise économique japonaise. Des taux aussi bas encouragent des opérations massives de "carry trade": des emprunts en monnaie nippone investis ensuite dans des devises assorties de taux d'intérêts plus élevés. Dans la zone euro, les taux directeurs se situent à 3,5% et sont à 5,25% aux Etats-Unis. Mais, outre le peu de soutien...
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