Les élections américaines ne semblent provoquer que très peu de volatilité sur les marchés européens, qui ont déjà intégré les enjeux, mais à l'issue du scrutin les investisseurs pourraient affirmer leur intérêt pour des valeurs rendues attractives en fonction du prochain président. Les enjeux économiques "sont assez bien ciblés: le marché a intégré depuis déjà quatre ou cinq mois que John Kerry et George Bush n’ont pas tant de marge de manoeuvre que cela", estime Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Natexis Bleichroeder. Avec un déficit budgétaire estimé par le Congrès à 422 milliards de dollars en 2004 et un déficit commercial de 339 milliards sur les sept premiers mois de l'exercice, les deux candidats "auront chacun l'ardente obligation de ramener les finances à l...
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