La Banque centrale européenne a laissé jeudi 21 juillet ses taux inchangés à des niveaux historiquement bas et s'est félicitée que la réaction des marchés au vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne, fin juin, ait été pour l'instant contenue. Son président, Mario Draghi, a reconnu toutefois qu'il était trop tôt pour évaluer l'impact du "Brexit" et répété que la BCE était prête à aller plus loin si nécessaire pour soutenir la croissance et relancer l'inflation dans la zone euro.
"Les risques (pesant) sur l'économie de la zone euro restent orientés à la baisse", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse. Sans surprise, la BCE n'a pas modifié son principal taux directeur, le "refi", qui reste à zéro, ni ses taux de facilité de prêt marginal...
|