Originale sur la forme, la décision de la zone euro d'envoyer une délégation en Chine plaider l'appréciation du yuan suit la voie tracée par les Etats-Unis et laisse les experts pareillement sceptiques. "Ils ne réussiront pas. L'Europe n'a pas de moyen de pression sur la Chine, même moins que les Etats-Unis", commente Stephen Jen, stratège spécialisé dans les changes en Asie et en Europe à la banque d'affaires Morgan Stanley. Les ministres des Finances ont convenu lundi de faire du yuan leur cible numéro un, devant le dollar et le yen, dans leur offensive contre les déséquilibres mondiaux jugés responsables de l'envolée de l'euro. D'ici la fin de l'année, c'est un trio de choc qu'ils enverront à Pékin pour "engager un dialogue avec la Chine": le président de la Banque centrale européenne...
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