Les tests de résistance menés l’an dernier sur les grandes banques de l’Union européenne n’étaient pas assez sévères pour refléter correctement les risques systémiques, déclare la Cour des comptes européenne dans un rapport publié mercredi. La méthode employée a pu produire des résultats trompeurs concernant certains établissements, notamment dans les pays les plus fragiles sur le plan financier, avertit cette instance chargée de l’évaluation des politiques menées dans l’UE.
L’Autorité bancaire européenne (ABE) a conclu que l’ensemble des 48 banques soumises l’an dernier à ces “stress tests” respectaient l’objectif de ratio minimum de fonds propres retenu dans le scénario le plus défavorable. Pour la Cour des comptes européenne, ces tests ont été menés à partir de...
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