Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a écarté implicitement mercredi l’hypothèse d’un renforcement de l’arsenal anti-crise de l’institution en exprimant son scepticisme quant à l’intérêt d’acheter des obligations émises par des banques ou des titres de dette d’entreprise mal notés.
“Nous n’avons pas nécessairement besoin d’enrichir notre boîte à outils pour le moment mais en fonction de la manière dont la crise évoluera, cela pourrait devenir nécessaire à un moment donné”, a-t-elle dit. Elle a évoqué le risque de conflit d’intérêts que pourrait impliquer l’achat d’obligations du secteur bancaire et ajouté que la réputation de la BCE pourrait souffrir d’éventuelles pertes sur son portefeuille de titres.
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