La croissance mondiale ralentira en 2024 mais la décrue de l'inflation devrait en limiter les impacts, selon Invesco, qui favorise le crédit au détriment des souverains et des actions. L'activité devrait décélérer cette année, en particulier aux Etats-Unis, où la contraction de la masse monétaire et le rebond du chômage - certes limité - signalent un affaissement de l'économie, a expliqué Paul Jackson, directeur de la recherche multi-actifs mondiale pour la société de gestion. La casse devrait pourtant demeurer limitée, grâce à une inflation plus faible qui permettra aux banques centrales d'assouplir leurs politiques monétaires au premier semestre : la Réserve fédérale pourrait agir dès mai, suivie par la Banque centrale européenne, selon le gérant.
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