La sortie de la crise ouverte par la suspension du pacte de stabilité s'annonce laborieuse, tant la Commission européenne désavouée s'accroche encore au texte, qu'elle accepte d'appliquer avec plus de souplesse, mais que les Etats membres souhaitent à terme réviser. Le sujet ne devrait pas figurer à l'ordre du jour du sommet, les 12 et 13 décembre à Bruxelles, des chefs d'Etat et de gouvernements européens qui ne souhaitent pas alourdir les débats déjà difficiles sur la future Constitution de l'UE élargie, selon des sources européennes.
"Après la crise ouverte par le pacte, tout le monde a l'air d'avoir la gueule de bois et veut éviter le sujet", confie l'une de ces sources. Le contexte n'est guère propice au débat. "Toute discussion sur le sujet prend à Bruxelles des...
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