En économie internationale, Nicolas Sarkozy tentera d'obtenir un plus grand rôle des Etats européens dans la politique de change et dans les négociations commerciales de l'OMC, même si sa marge de manoeuvre sera limitée dans les deux cas. M. Sarkozy a durement critiqué la politique de la Banque centrale européenne (BCE) durant sa campagne, promettant d'abandonner "la politique de surévaluation de l'euro", accusée de miner les exportations industrielles et d'encourager les délocalisations. L'euro a atteint fin avril des records face au dollar et au yen. Son souhait initial de réformer le statut de la BCE a été abandonné, mais il pourrait militer pour un rôle actif des gouvernements dans la politique de change, prévu par le traité de Maastricht. Comme le note Agnès Bénassy-Quéré, directrice...
|