L'inflation en zone euro a légèrement ralenti comme prévu en décembre, une évolution qui justifie le choix de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante malgré les pressions de l'Allemagne et d'autres pays riches du bloc en faveur d'un resserrement. La BCE a fait savoir qu'elle continuerait d'acheter des obligations au moins jusqu'en septembre et qu'elle maintiendrait ses taux bas bien après, afin d'amener l'inflation vers son objectif d'un peu moins de 2%. Mais les responsables politiques aux Pays-Bas, en Allemagne et dans d'autres pays du Nord de l'Europe jugent préoccupante la poursuite d'une politique trop accommodante dans un contexte de forte croissance économique.
La hausse des prix dans les 19 pays partageant la...
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