Le renchérissement du pétrole, qui a atteint mercredi de nouveaux prix records, devrait contraindre la BCE à attendre le plus longtemps possible avant d'augmenter ses taux d'intérêt, alors que la reprise économique montre des signes d'essoufflement, estiment les économistes. Jeudi, lors de la réunion mensuelle de politique monétaire du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, qui aura lieu exceptionnellement à Bruxelles, aucune modification de son taux directeur n'est attendue. Il est fixé à 2% depuis juin 2003, soit un écart réduit à un quart de point avec celui en vigueur aux Etats-Unis après les trois hausses pratiquées par la Réserve fédérale depuis fin juin. Tous les 31 économistes interrogés dans le cadre du panel AFP/AFX parient sur un statu quo cette semaine. Et...
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