L'OCDE a appelé lundi la Banque centrale européenne à la plus grande prudence avant de continuer à relever ses taux d'intérêt, alors que, de l'avis du président de l'institut monétaire, il y a encore de la marge pour augmenter le coût du crédit en zone euro. "De nouveaux resserrements monétaires ne devraient intervenir que sur la base de tensions visibles en matière d'inflation sous-jacente comme l'énergie", ou en cas d'une "croissance véritablement vigoureuse", a déclaré à Paris le chef économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques, Jean-Philippe Cotis. Pour la zone euro, l'OCDE prévoit une croissance de 0,6% au premier trimestre 2006, ce qui semble trop modeste aux yeux de M. Cotis pour justifier des relèvements intempestifs. Un avertissement adressé au...
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