Le gouverneur de la Banque d'Italie, Antonio Fazio, soupçonné de partialité dans une bataille bancaire, a été publiquement prié de démissionner par le ministre de l'Economie, mais il conserve le soutien de plusieurs membres du gouvernement qui le protègent d'un départ sous la contrainte. Domenico Siniscalco lui a porté une violente attaque dimanche devant un parterre de dirigeants internationaux, créant un nouveau point de désaccord au sein du gouvernement italien. "Nous avons adopté la réforme de la Banque d'Italie vendredi et nous avons attendu un geste du gouverneur qui n'est pas venu", a-t-il déclaré lors d'une conférence internationale au bord du lac de Côme (nord). "Si j'avais été à la place de M. Fazio, je serais parti il y a longtemps", a ajouté M. Siniscalco, en présence du chef...
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