La Banque centrale européenne (BCE) a ralenti en mai ses rachats d’obligations souveraines italiennes alors même que les investisseurs réduisaient leur exposition aux actifs italiens face à la perspective de l’arrivée au pouvoir à Rome d’un gouvernement jugé eurosceptique, montrent les données publiées lundi par la BCE.
La BCE a racheté en mai pour 3,6 milliards d’euros d’emprunts du Trésor italien et 4,2 milliards d’euros de titres français dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif (QE). Dans les deux cas, selon les calculs de Reuters, les montants sont inférieurs d’environ 8% à ce que prévoient les règles de répartition de l’institut de Francfort.
La BCE a expliqué cet écart par la nécessité de racheter davantage de titres émis...
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