La transposition en droit national de la directive 2002/15 relative à l’aménagement du temps de travail des personnes exécutant des activités mobiles de transport routier entre dans la phase finale. Malgré de multiples échanges de vues avec le monde politique, les entreprises de transport de marchandises et de personnes accusent ce projet de loi, qui instituera - comme l’a fait remarquer à juste titre la Commission européenne - le cadre de conditions de travail le plus rigide de toute l’Union. Les fédérations luxembourgeoises avaient demandé de suivre un pour un le texte de la directive, notamment en ce qui concerne la durée de la période de référence et la durée du travail. Or, le Gouvernement souhaite obliger les entreprises à négocier avec les syndicats les conditions dans lesquelles...
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