En matière d'abus de position dominante, les soucis du géant de l'informatique Microsoft semblent avoir été écartés du côté des Etats-Unis, mais les problèmes en Europe n'en sont pas pour autant réglés. Ainsi, la justice américaine a confirmé l'accord à l'amiable entre le groupe de Bill Gates, le gouvernement et neuf Etats américains, qui comprenait plusieurs contraintes destinées à limiter sa position de quasi-monopole. La magistrate Colleen Kollar-Kotelly a donc rejeté les propositions de ces neuf Etats, qui estimaient l'accord trop peu contraignant pour Microsoft.
Mais cette décision n'aura que peu de conséquence sur la procédure anti-trust lancée par la Commission européenne, qui porte sur les problèmes d'interopérabilité des serveurs. En effet, le commissaire européen à la...
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