Une vive hausse des rendements obligataires italiens met les banques locales sous pression, suscitant des interrogations sur l’état de leurs fonds propres alors même qu’elles seront confrontées à d’importants besoins de refinancement ces deux prochaines années. La dette publique italienne - la troisième la plus importante au monde - représente 10% de leurs actifs, les rendant vulnérables à une hausse de son coût qui serait induite par le programme anti-austérité du gouvernement.
Les banques italiennes ont acheté se sont substituées aux investisseurs étrangers pour acheter la dette publique du pays durant la crise de 2011-2012. Elles ont pareillement augmenté leurs achats de dette locale en mai et en juin, alors que les marchés liquidaient les actifs de la péninsule,...
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