La Réserve fédérale américaine a ouvert la voie mercredi à une pause de son cycle de hausses de taux, contrairement à la Banque centrale européenne qui a écarté cette éventualité après avoir toutefois freiné le rythme de son resserrement monétaire.
Entre la nécessité de maîtriser les prix, d'éviter un ralentissement trop important de l'économie et les turbulences dans le secteur bancaire, les banques centrales sont contraintes à l'équilibrisme. Dix banques centrales d'économies développées ont relevé leurs taux de 3.490 points de base au total depuis le début du cycle, celle du Japon faisant exception.
Voici un aperçu de leurs positions, de la moins accommodante ("hawkish") à la plus accommodante ("dovish").
1) ETATS-UNIS...
|