Les dirigeants de la coalition au pouvoir en Italie se prononcent toujours en faveur d’une marge de manoeuvre pour les dépenses budgétaires l’an prochain, au risque de contrarier l’Union européenne mais aussi les investisseurs. Depuis que Fitch a abaissé vendredi à “négative” la perspective de la note souveraine de l’Italie, ni le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, ni son homologue du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi di Maio, n’ont renoncé à leurs promesses de campagne de réduire les impôts et d’augmenter les dépenses de protection sociale.
Matteo Salvini s’est prononcé lundi en faveur d’une augmentation des dépenses, même s’il a dit vouloir maintenir le déficit sous le seuil de 3% de produit intérieur brut (PIB), soit la limite imposée par Bruxelles. Quant à...
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