Par Névine Pollini, Analyste Matières Premières, Union Bancaire Privée, UBP SA
Alors que l’assouplissement quantitatif global entraîne une dépréciation des monnaies fiduciaires, nous restons fermement convaincus de l’intérêt de l’or en tant que réserve de valeur à long terme, et ce aussi bien pour les investisseurs que pour les banques centrales. En revanche, nous sommes moins positifs à l’égard des actions liées à l'or, leurs cours étant restés totalement déconnectés du prix du métal précieux durant ces cinq dernières années.
Cette décorrélation tient en premier lieu à l’augmentation des coûts de production des sociétés minières – une tendance qui pèse sur leur profitabilité dans la mesure où les projets sont toujours plus complexes et...
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