Un choc de confiance doit encore se produire pour permettre aux investisseurs de regarder les valorisations
Elle avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices, cette année 2010. Les sociétés avaient terminé 2009 avec des bilans assainis, une assise financière raffermie et des bénéfices déjà fortement redressés. Les investisseurs avaient commencé à reprendre le chemin des marchés, quittant à un rythme soutenu les fonds monétaires qui, en Europe comme aux Etats-Unis, ne rapportent plus de rendement. Certes, l’endettement public préoccupait les investisseurs depuis longtemps. Il les préoccupait même depuis le coeur de l’année 2009, lorsque la dette des systèmes financiers avait été reprise, ou du moins garantie, par les comptes publics. Sur les premiers mois de 2010, il a...
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