C'est peut-être la dernière fois qu'on entendra parler de «patience» de la part de la Fed pour augmenter les taux. Toutes les conditions que celle-ci a mise pour amorcer le virage se remplissent: le taux de chômage est nettement en dessous des objectifs, les créations d'emploi sont en pleine expansion, les salaires hebdomadaires sont en hausse de 2.8% sur les deux derniers mois pour une inflation négative. Le dernier rempart avant l'action de la Fed est de revenir à une inflation proche de 2%. Or si on exclut uniquement l'énergie, celle-ci est à 1.9%.
Les services progressent au rythme de 2.4% et la restauration de 3.1%. Même l'inflation implicite dans les emprunts indexés s'est redressée à 1.81%. Y-a-t-il encore beaucoup d'excuses? Le mot «patience» risque de...
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