Par Georgina PARKER, CFA, Responsable de la Durabilité, Quaero Capital*
Alors que les investisseurs et entreprises sortent en masse du marché russe, de nouveaux critères, comme la défense de la démocratie et la non-dépendance à des régimes autoritaires, redonnent du lustre à des secteurs jusqu’ici bannis.
Nous vivons une époque sans précédent à presque tous les égards. Depuis le boycott des actifs sud-africains pour protester contre l’apartheid, nous n’avions pas vu de désinvestissement sur l’ensemble d’un marché avec une telle ampleur. La guerre menée par la Russie en Ukraine pousse les investisseurs à minimiser (dans la mesure du possible) leur exposition à la Russie alors que de nombreuses entreprises suspendent, cèdent ou arrêtent leurs...
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