Après plus de sept ans de crise et de performances économiques médiocres, la zone euro a connu au premier trimestre son rythme de croissance le plus soutenu depuis 2011, grâce au dynamisme de pays qui n'ont pourtant pas la réputation d'être des moteurs économiques, la France et l'Espagne entre autres. Le produit intérieur brut (PIB) de la région, c'est-à-dire la richesse créée par ses 19 pays membres, a en outre atteint un niveau supérieur à son point culminant antérieur à la crise.
Dépassant à la fois la Grande-Bretagne - qui pâtit de l'hypothèque d'une éventuelle sortie de l'Union européenne (UE) - et les Etats-Unis, la zone euro peut se prévaloir d'une croissance doublée par rapport au quatrième trimestre 2015. La performance de janvier-mars surpasse même la plus...
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