Si Deutsche Bank est rattrapée par la crise financière et va passer 2,5 milliards d'euros de dépréciations d'actifs au premier trimestre, soit plus que sur l'ensemble de 2007, les déboires de l'allemande restent limités, comparés à plusieurs concurrentes. La banque de Francfort (ouest) a profité mardi de la présence de son patron, Josef Ackermann, à une conférence d'investisseurs à Londres pour annoncer cette mauvaise nouvelle. "Les conditions se sont considérablement détériorées" ces dernières semaines sur les marchés financiers, selon elle. Du coup, Deutsche Bank est obligée de passer des dépréciations pour 2,5 milliards sur des crédits et des promesses de crédit, dans l'immobilier professionnel et dans les crédits immobiliers aux particuliers aux Etats-Unis, sur le trimestre qui vient...
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