Par Dr. Bruno Colmant, Ph.D., Responsable de la Recherche macro-économique – Banque Degroof Petercam, Professeur à la Luxembourg School of Finance
Si cette réalité est aujourd’hui banalisée, la constatation de taux d’intérêt négatifs reste une incongruité historique. En effet, le taux d’intérêt, qui est le prix du temps, n’est pas naturellement négatif, sauf à croire que la rareté d’un actif financier s’accroisse à un rythme plus rapide que sa propre déperdition liée à la négativité du taux d'intérêt. Ainsi, si un bien devient tellement désirable qu’il en devienne un actif refuge, ses détenteurs acceptent de s’en séparer d’une partie pour autant que la valeur de ce qui en subsiste s’accroisse plus rapidement.
Un investisseur acquiert...
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