Les grandes banques centrales ont encore eu fort à faire en 2013 pour soutenir une reprise mondiale encore fragile et rassurer les investisseurs inquiets d'une réduction de leurs injections de liquidités, recourant plus que jamais à la magie du verbe. Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a mis fin le 19 décembre au suspense qu'il avait lui-même entretenu sur la réduction graduelle ("tapering") des rachats d'actifs destinés à contrer les effets de la crise financière de 2008.
A l'issue de son dernier comité de politique monétaire de l'année, la Fed a annoncé une diminution à 75 milliards de dollars mensuels (55 milliards d'euros), contre 85 milliards précédemment, de ses achats d'actifs à compter de janvier, ainsi que de nouvelles réductions au...
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