La justice allemande a ouvert mercredi la porte à une relaxe du patron de la Deutsche Bank et des autres prévenus dans l'affaire Mannesmann, l'un des plus grands procès financiers de l'Après-Guerre en Allemagne, en indiquant n'avoir jusqu'ici trouvé aucune preuve de leur culpabilité. La présidente du tribunal de grande instance de Duesseldorf (ouest), Brigitte Koppenhoefer, a estimé qu'au bout de 11 semaines d'audience, et après l'audition des témoins les plus importants, aucun élément ne soutient les accusations d'abus de confiance et de complicité qui pèsent sur les six prévenus. Le parquet a cependant décidé de maintenir ses accusations. Le procès devrait donc se prolonger comme prévu jusqu'en juin, à raison de deux audiences par semaine.
Le tribunal doit se prononcer sur...
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