Par Thomas PLANELL, DNCA Investments
A l'issue du premier tour, à quelques semaines de l'entrée de la flamme olympique dans Paris, la température du grill auquel les marchés ont soumis la France redescend... Pour les investisseurs, le scénario du pire ne s'est pas réalisé.
La population, très engagée dans le scrutin (66 % de participation, au plus haut depuis 1997) n'a pas donné de majorité absolue ni au Rassemblement national, ni à Nouveau Front Populaire, tous deux perçus comme des partis d'extrême par les marchés internationaux. Vraisemblablement, ils n'ont pas à l'issue de ce premier scrutin les coudées suffisamment franches pour imposer leur programme reposant dans les deux cas sur une augmentation nette et significative de la dépense, l...
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