AGEFI Luxembourg - juillet août 2025
Juillet / Août 2025 31 AGEFI Luxembourg Fonds d’investissement Par Olivier LECHEVALIER, directeur général – CEO, DeftHedge* A près un début d’année marqué par un regain de volatilité en bourse, des inquiétudes à pro- pos d’un risque de conflit ouvert entre l’Iran et Israël et le départ enmasse des flux de capitaux des États-Unis, tout le monde pensait pouvoir passer un été tranquille. C’est raté. Le 17 août 2025, à l’occasion d’une réunion politique avec ses soutiens retransmis à la télévision, le prési- dent Donald Trump annonce que les stablecoins émis par des entreprises pri- vées américaines ont désormais cours légal. C’est un électrochoc qui n’est pas sans rappeler la déci- sion prise en plein été par le président Richard Nixon de mettre fin à la convertibilité du dollar en or en 1971. L’Europe est hébétée alors que son projet de mon- naie digitale de banque centrale piétine. Les entre- prises s’interrogent. Beaucoup y voient une opportunité. La Chine est fâchée. Elle espérait utili- ser le projet Bridge – une plateforme de règlement transfrontalier instantané – pour diffuser son ren- minbi numérique. C’est désormais mal parti. Retour aux fondamentaux Les stablecoins , comme l’USDC (Circle) ou l’USDT (Tether), sont des jetons numériques garantis par des bons du Trésor américain. Leur mécanisme est simple. À l’imaged’unbillet endollar qui ne génère aucun intérêt tant qu’il n’est pas investi, un stable- coin ne rapporte rien directement à son détenteur. Mais les actifs sous-jacents, tels que les bons duTré- sor, produisent des rendements pour l’émetteur.At- tention, ils n’ont pas cours légal, pour l’instant. Beaucoup d’entreprises s’y intéressent. Pourquoi ? Quand on doit transférer beaucoup d’argent à l’échelle internationale, c’est lent et ça coûte cher, en général. Avec les stablecoins qui repo- sent sur des blockchains, c’est instantané, 24/7, sans banques intermédiaires, inté- grable aux Enterprise Resource Plan- ning, avec moins de frais, et parfait pour automatiser les paiements et le cash management. Cette nouvelle infra- structure financière qui voit le jour, et qui est encore balbutiante en Europe, permet d’avoir une trésorerie pilotée en temps réel à l’échelle mondiale. Difficile de faire mieux. C’est pourquoi les géants technolo- giques américains, comme Apple, Meta, Uber, X, Airbnb s’y intéressent tant. Toutes les autres grandes en- treprises vont suivre. La technolo- gie des stablecoins est déjà prête, pleinement utilisable et en plein essor - +13,000mil- liards de volumes échangés en stablecoins en 2024. Un problème se pose toutefois. Les stablecoins s ont adossés aux bons du Trésor américain dont le taux de rendement peut grandement fluctuer. Dans le pire des cas, on peut même avoir un krach obliga- taire, comme en 1994. Comment contourner ce risque ? L’économiste allemand Georg Friedrich Knapp, dans son ouvrage Théorie étatique de la monnaie, publié en 1905, apporte une réponse in- téressante. Il a théorisé qu’une monnaie peut fonc- tionner sans valeur dynamique ni garantie par l’or (qui était l’étalon-maître à l’époque), pourvuqu’elle soit imposée par l’État - lamonnaie étant une éma- nation de la loi. Dit autrement, dès que les stablecoins privés auront cours légal - comme dans notre exemple fictif en in- troduction - tous les acteurs, au premier rang des- quelles les grandes plateformes commerciales et les banques traditionnelles, vont les utiliser et les ac- cepter en dépôt. C’est imparable. Un coup de génie du Trésor américain L’intérêt va toutefois au-delà. En généralisant l’utilisation des stablecoins , cela va stimuler l’achat de bons du Trésor et contribuer ainsi à financer la dette publique américaine. Les dernières se- maines ont parfaitement montré que le Congrès et la Maison Blanche sont incapables de s’enten- dre sur une baisse des dépenses. Au contraire, les cadeaux fiscaux sont nombreux. Le dernier en date, les investissements industriels pourraient être amortis immédiatement et nonplus en trente ans. Un sacré effet d’aubaine qui va entraî- ner un boomde l’investissement, mais grever lour- dement le budget à court terme. Lahaussefulgurantedeladettedepuis2019entraîne des conséquences négatives : haussedes taux sur les obligations supérieures à 10 ans, intervention en ur- gence sur le marché obligataire de la Réserve Fédé- rale américaine pour atténuer la panique, et baisse de la demande des investisseurs pour la duration. Lepariaméricainconsisteàinvestirmassivementafin d’engendrer des gains de productivité suffisants sur le temps long pour faire diminuer la dette. C’est lo- gique sur le papier. C’est risqué enpratique. Surtout, ilfautavantd’yparvenirdépenserdavantageettrou- ver des investisseurs disposés à prêter à des taux rai- sonnables. Les stablecoins sont la solution idéale. Cela va permettre de créer un nouveaumarché qui va irriguer de manière continue et massivement l’obligataire américain. Résultat, les adjudications du Trésor seront largement souscrites, à des taux faibles. Indirectement, cela pourrait aussi renforcer le rôle du dollar comme monnaie de réserve inter- nationale. Des questions subsistent toutefois. C’est normal face à une telle évolution technologique et monétaire. Est-ce que l’adoption des stablecoins va conduire à une érosion de la confiance dans la po- litiquemonétaire américaine ? Est-ce que celapour- rait réduire la demande pour le dollar traditionnel dans certains contextes ?Quidde l’inflation ?Diffi- cile d’y répondre. La seule certitude, c’est que la force de l’économie américaine repose sur sa capacité à intégrer et dé- velopper rapidement des innovations financières, pour le meilleur comme pour le pire – en témoi- gnent les crédits subprimes. À l’avenir, on pourrait imaginer que les stablecoins ne soient pas unique- ment adossés aux bons du Trésor américain mais également à des actifs privés, comme des obliga- tions d’entreprises ou des actions. C’est technique- ment faisable. Cela soulève, en revanche, des questions quant à leur parité 1:1 avec le dollar.Mais c’est un autre sujet. Et si Donald Trump donnait un cours légal aux stablecoins ... Par Hubert VANNIER, responsable gestion des actifs titrisés chez Amundi L a faible utilisation de la titrisation en Europe freine la croissance, selon le rapport Draghi. Ce retard s’ex- plique par les séquelles de la crise de 2008 et une réglementation prudentielle contraignante (Bâle III, Solvabilité II), im- posant des exigences en capital élevées. Pour y remédier, l’Union européenne pré- voit des ajustements réglementaires. La titrisation résiliente Le principal changement est l’introduction de la « titrisation résiliente » dans le cadre prudentiel bancaire (CRR), applicable aux tranches les plus sûres. Cela réduira les exigences en capital pour les banques et potentiellement les assureurs. Les actifs labellisés STS (Simple, Transparent, Standar- dised) et/ou résilients bénéficieront d’un ratio de pondération du risque allégé (par exemple, de 10%à 5%), augmentant significativement leur ren- dement après coût du capital. D’autres mesures visent à améliorer le statut des actifs STS dans les bilans bancaires, en leur permet- tant d’être reconnus comme actifs liquides de haute qualité (HQLA) et en réduisant les décotes appliquées. Cela pourrait dynamiser lemarché, ac- tuellement dominé par des titres conservés comme collatéral auprès de la BCE (57% des émissions). Le taux de placement effectif pourrait ainsi aug- menter, se rapprochant des 15% de HQLA auto- risés au bilan bancaire, contre 1%aujourd’hui. Par ailleurs, un allègement des coûts opérationnels est envisagé (reporting simplifié, due diligence allé- gée), et le label STS pourrait être élargi à certaines titrisations synthétiques. Ces réformes doivent en- core franchir l’étape du trilogue européen. En cas d’adoption, des acteurs (banques, assu- reurs, investisseurs) pourraient affluer et les spreads se resserrer, même pour les tranches AAA. Cela renforcerait l’attractivité pour les émet- teurs, stimulerait la liquidité et diversifierait le marché. Changement de paradigme Le marché européen de la titrisation, aujourd’hui estimé à 1.200milliards d’euros (6%du PIB), pour- rait ainsi doubler. À titre de comparaison, le mar- ché américain atteint 13.700 milliards de dollars (46% du PIB, ou 14,5% hors agences publiques). Enfin, ces changements donneront aux investis- seurs un accès élargi à des risques de crédit sur les ménages (crédits hypothécaires, consomma- tion), peu présents sur le marché obligataire tra- ditionnel. Les fondamentaux sont jugés solides en Europe, avec un chômage modéré. Nous sommes également optimistes sur les CLO, dont les spreads pourraient se resserrer forte- ment. Toutefois, certaines règles resteront in- changées : rétention obligatoire de 5%, interdiction de re-titriser des titres, et exigences de qualité à l’origination supérieures aux pra- tiques américaines. Regain d’appétit des investisseurs pour la titrisation européenne DASHBOARD AGEFI Luxembourg 30-Jun- 2025 31-Dec- 2024 DIFF % Dow 30 (DJI) 44.094,77 42.544,22 3,64% S&P 500 (GSPC) 6.204,95 5.881,63 5,50% Euro Stoxx 50 5.303,24 4.869,28 8,91% DAX (GDAXI) 23.909,61 19.909,14 20,09% CAC 40 (FCHI) 7.665,91 7.380,74 3,86% FTSE 100 (FTSE) 8.761,00 8.173,00 7,19% LuxX index 1.632,51 1.303,91 25,20% Nikkei 225 (N225) 40.487,39 39.894,54 1,49% Shanghai (SHCOMP) 3.444,43 3.351,76 2,76% US Fed Funds Rate 4,33% 4,48% -0,15% 3 Month US Treasury Rate 4,41% 4,37% 0,04% 5 Year US Treasury Rate 3,79% 4,38% -0,59% 10 Year US Treasury Rate 4,24% 4,58% -0,34% European Central Bank (ECB) Refinancing Rate 2,15% 3,15% -1,00% *June 5, 2025 5-Year Eurozone Central Government Bond 2,42% 2,49% -0,07% Barrel (West Texas Intermediate) 0,3475 0,4088 -15,00% ǧ West Texas Intermediate (prix en euro par litre) Natural gas: 1 m3= 0,1039 0,1228 -15,41% ǧ Natural Gas, Henry Hub-I (prix en euro par m3) Natural gas: 1MWh= 10,02 11,84 -15,41% ǧ Natural Gas, Henry Hub-I (prix en euro par MWh) Natural gas: 1 MMbtu= 3,46 3,83 -9,66% $ Natural Gas, Henry Hub-I (prix en $ par MMbtu) Gold: 1 Kg= 89.938,08 76.453,87 17,64% ǧ Gold: 1 oz= 3.297,28 2.624,49 25,64% $ Silver: 1 Kg= 982,22 840,14 16,91% ǧ Silver: 1 oz= 36,01 28,84 24,86% $ Government Debt/GDP last previous Trends Japan 216,2% Dec. 2024 217,2% Sep. 2024 -1,0% CEIC Data Singapore 173,1% Dec. 2024 171,7% Sep. 2024 1,4% most of the debt reinvested in Singapore domestic assets Greece 153,6% Dec. 2024 158,3% Sep. 2024 -4,7% CADTM, Comité pour labolition des dettes illégitimes Lebanon 140,0% Dec. 2024 195,2% Dec. 2023 -55,2% Trading Economics Italy 135,3% Dec. 2024 136,2% Sep. 2024 -0,9% CEIC Data USA 123,4% Dec. 2024 122,3% Dec. 2023 1,1% Trading Economics Senegal 119,0% Dec. 2024 105,7% Dec. 2024 13,3% Barclays Argentina 116,7% Dec. 2024 155,4% Dec. 2023 -38,7% Trading Economics France 114,0% Mar. 2025 113,0% Dec. 2024 1,0% Les Echos Canada 106,8% Dec. 2024 107,5% Dec. 2023 -0,8% Trading Economics, CEIC Data 2024: 69,4 % Belgium 104,7% Dec. 2024 103,3% Dec. 2023 1,5% Banque nationale de Belgique/L'Echo Spain 103,5% Mar. 2025 101,8% Dec. 2024 1,7% Bank of Spain UK 98,8% Aug. 2024 100,0% Aug. 2024 -1,2% Office for National Statistics Ukraine 95,4% Dec. 2024 84,4% Dec. 2023 11,0% Trading Economics Portugal 95,0% Dec. 2024 97,1% Sep. 2024 -2,1% CEIC Data Egypt 90,4% Dec. 2024 95,8% Dec. 2023 -5,4% Trading Economics Mauritius 89,7% Mar. 2025 87,5% Dec. 2024 2,2% Prime Minister Office China 85,7% Dec. 2024 83,4% Dec. 2023 2,3% Trading Economics, CEIC Data 2024: 25,6 % Austria 81,8% Dec. 2024 77,8% Dec. 2023 4,0% Trading Economics Finland 81,7% Dec. 2024 77,2% Dec. 2023 4,5% Trading Economics India 81,3% Dec. 2024 81,6% Dec. 2023 -0,3% Trading Economics, CEIC Data 2024: 57,2 % Tunisia 81,2% Dec. 2024 84,6% Dec. 2023 -3,4% Banque Centrale de Tunisie (BCT) European Union 81,0% Dec. 2024 81,6% Sep. 2024 -0,6% European Commission Mozambique 78,9% Mar. 2025 76,2% Dec.2024 2,7% Ministry of Finance Brazil 76,1% May.2025 88,3% Dec. 2024 -12,2% central banl South Africa 74,2% Sep. 2024 72,2% Jun. 2024 2,0% Trading Economics Hungary 73,6% Dec. 2024 76,0% Sep. 2024 -2,4% CEIC Data Morocco 69,5% Dec. 2023 71,5% Dec. 2022 -2,0% International Monetary Fund (IMF) Malaysia 69,4% Dec. 2024 69,8% Dec. 2023 -0,4% Trading Economics Israel 69,0% Dec. 2024 61,3% Dec. 2022 7,7% Ministry of Finance Slovenia 67,0% Dec. 2024 69,4% Dec. 2023 -2,4% Trading Economics Africa 66,7% Dec. 2024 44,4% Dec.2015 22,3% African Union Thailand 64,4% Mar. 2025 61,9% Dec. 2023 2,5% Zonebourse Germany 62,7% Dec. 2024 62,7% Jun. 2024 0,0% Statista Slovakia 59,3% Dec. 2024 55,6% Dec. 2023 3,7% Trading Economics Iceland 59,1% Dec. 2024 62,0% Dec. 2023 -2,9% Trading Economics Croatia 57,7% Dec. 2024 61,8% Dec. 2023 -4,1% Trading Economics Norway 55,1% Dec. 2024 44,5% Dec. 2023 10,6% economic 2023-2024 growth deceleration Nigeria 55,0% Jun. 2024 42,4% Dec. 2023 12,6% Nairametrics Poland 55,3% Apr. 2025 49,5% Apr. 2024 5,8% Statistics Poland (GUS), government agency Gabon 55,7% Dec. 2024 63,0% Dec. 2022 -7,3% Government Romania 53,1% Dec. 2024 51,1% Sep. 2024 2,0% CEIC Data Mexico 47,7% Sep. 2024 48,1% Jun. 2024 -0,4% CEIC Data Latvia 47,2% Sep. 2024 45,9% Jun. 2024 1,3% CEIC Data Serbia 47,2% Dec. 2024 48,0% Dec. 2023 -0,8% Trading Economics Algeria 46,2% Dec. 2024 47,7% Dec. 2023 -1,5% IMF Korea 46,1% Dec. 2024 45,5% Dec. 2023 0,6% Government/Trading Economics Cameroun 44,7% Mar. 2025 39,0% Mar. 2024 5,7% ȱȱȂȱǻ Ǽ New Zealand 44,3% Sep. 2024 41,9% Jun. 2024 2,4% CEIC Data Chile 44,0% Sep. 2024 40,9% Sep. 2023 3,1% CEIC Data Australia 43,8% Dec. 2024 42,8% Dec. 2023 1,0% Trading Economics Czechia 43,7% Sep. 2024 42,7% Jun. 2024 1,0% CEIC Data Netherlands 43,3% Dec. 2024 45,1% Mar. 2024 -1,8% Centraal Bureau voor de Statistiek Ireland 40,9% Sep. 2024 43,3% Jun. 2024 -2,4% Trading Economics Indonesia 38,8% Dec. 2024 39,2% Sep. 2024 -0,4% Trading Economics Lithuania 38,2% Dec. 2024 37,3% Jun. 2024 0,9% Trading Economics Qatar 37,4% Dec. 2024 43,3% Dec. 2023 -5,9% Ministry of Finance (est), Qatar Central Bank Sweden 33,5% Dec. 2024 31,6% Dec. 2023 1,9% Trading Economics Denmark 30,0% Dec. 2024 29,3% Dec. 2023 0,7% Trading Economics Taiwan 29,0% Dec. 2023 29,5% Dec. 2022 -0,5% CEIC Data Saudi Arabia 28,7% Dec. 2024 26,3% Dec. 2023 2,4% Trading Economics Luxembourg 26,6% Sep. 2024 26,8% Jun. 2024 -0,2% CEIC Data Congo (Kinshasa) 26,0% Mar. 2025 18,5% Dec. 2024 7,5% Direction générale de la dette publique (DGDP) Turkiye 24,7% Dec. 2024 29,3% Dec. 2023 -4,6% Trading Economics Estonia 23,6% Dec. 2024 20,2% Dec. 2023 3,4% Trading Economics Botswana 22,6% Dec. 2024 22,5% Dec. 2023 0,1% World Economics Switzerland 23,3% Dec. 2028 23,8% Dec. 2027 -0,5% CEIC Data (est.) Bulgaria 24,1% Dec. 2024 23,1% Dec. 2023 1,0% BTA Bulgarian News Agency Azerbaijan 21,2% Dec. 2024 21,9% Dec. 2023 -0,8% Trading Economics Russia 16,4% Dec. 2024 16,7% Dec. 2023 -0,3% Trading Economics Large differences may exist due to the definition of public debt (gross vs. net debt, government financial assets, etc.) Ce tableau de bord, une exclusivité d'AGEFI Luxembourg, permet au lecteur : 1° de voir les returns des principaux actifs et indices financiers pour l'année en cours / 2° de voir sur une page les principaux indices boursiers et taux d'intérêts / 3° de connaître le coût de production de plusieurs produits d'énergie en euro, à comparer avec le prix au détail / 4° de connaître le prix de l'or et de l'argent en kilo et en euros / 5° de voir immédiatement la dette publique/PIB pour plusieurs pays significatifs (tendance 2022) This dashboard, exclusive to AGEFI Luxembourg, allows the reader:1° to see the returns of the main assets and financial indices for the current year / 2° to see on one page the main stock market indices and interest rates / 3° to know the production cost of several energy products in euros, to compare with the retail price / 4° to know the price of gold and silver in kilos and in euros. / 5° to immediately see the public date/GDP for several significant countries (2022 trend)
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