Agefi Luxembourg - janvier 2025
AGEFI Luxembourg 24 Janvier 2025 Fonds d’investissement Par Thibault MORTELECQ, KeyAccount Offer Manager, Altaroc P réparer sa retraite demande aujourd’hui plus qu’une sim- ple confiance endes place- ments traditionnels comme l’immobilier ou lesmarchés actions. Face à l'incertitude économique et à la volatilité desmarchés fi- nanciers, les investisseurs se tournent vers des solutions plus diversifiées et perfor- mantes à long terme. Parmi ces alternatives, le Private Equity s’impose comme un le- vier puissant pour bâtir unpa- trimoine adapté à une retraite confortable. Cependant, cette classe d'actifs n'est pas exempte de risques, notamment en termes de liqui- dité et de perte en capital. Les investisseurs doivent êtrebien informés avant d’envisager d’ajouter lePri- vateEquityà leur stratégied’investissement retraite. Private Equity : des rendements stables et une vision à long terme L’attraitprincipalduPrivateEquityrésidedanssaca- pacité à générer de la superformance sur le long terme. A la différence de la gestion cotée, souvent sous pression pour délivrer des résultats trimestriels immédiats, les fonds dePrivateEquityadoptent une perspectiveà5,10ansouplus.Celaleurpermetd'ac- compagner les entreprises dans leur transformation en créant de la valeur durable. Selon les don- néesdeCambridgeAssociates, les fondsde Private Equity ont historiquement généré des rendements annuelsmoyens de 13%à 15%surdeuxdécennies, soit une surperfor- mance de 5 à 7% par rapport aux marchés actions cotés. Cependant, il est important de noter que ces investissements sont générale- ment illiquides, ce qui signifie que les capi- taux restent immobilisés sur une période de plusieurs années, sou- vent entre 5 et 10 ans. Cette contrainte peut limi- ter laflexibilitédes investis- seurs, mais elle est compensée par une pers- pective de rendement po- tentiellement supérieure. Cette performance, conju- guée à une diversification ac- crue, fait néanmoins du Private Equity un outil attractif pour ceux qui souhaitent sécuriser leur retraite sur le long terme. Une stratégie éprouvée par les investisseurs institutionnels Les fonds de pension et les compagnies d’assurance exploitent depuis longtemps le potentiel du Private Equity pour garantir des retraites stables à leurs affi- liés. Aux États-Unis, des fonds comme le California Public Employees' Retirement System (CalPERS) al- louent une part importante de leurs actifs au Private Equity, générant des rendements de 10% à 15% par an sur plusieurs décennies. Ces résultats confirment l’intérêt de cette approche pour les particuliers, qui peuvents'inspirerdelastratégiedesinvestisseursins- titutionnels pour diversifier leur patrimoine. Le Pri- vateEquitypermetnonseulementdesécuriserlesre- venusnécessairesàlaretraite,maisaussid’assurerune résilience face aux aléas desmarchés financiers. Diversification et résistance aux crises L'intégration du Private Equity dans un portefeuille d’investissement offre une diversification efficace en combinant des actifs non cotés avec des stratégies moinscorréléesauxmarchéspublics.Cetteapproche permet de réduire les effets des fluctuations à court terme sur le portefeuille global. LePrivateEquityouvre également laporte àdes op- portunités dans des secteurs souvent inaccessibles par les marchés boursiers, tels que les entreprises technologiques émergentes ou lesPME familiales en quête de développement. Ces investissements ciblés offrent un potentiel de croissance significatif, contri- buant à la solidité financière des investisseurs en phase de pré-retraite. Une perspective temporelle alignée avec les besoins Undes atoutsmajeurs duPrivateEquity est sonho- rizon temporel, en parfaite adéquation avec la pré- paration de la retraite. Les fonds de Private Equity investissent sur des périodes prolongées, générale- ment de 5 à 10 ans, cequi correspondà l’horizonna- turel de constitution d’un patrimoine retraite. Ce temps long permet aux investisseurs de bénéfi- cier de la création progressive de valeur, tout en étant à l’abri des décisions hâtives dictées par la vo- latilité des marchés. Bien que la faible liquidité du Private Equitypuisse sembler un inconvénient, elle s'avère souvent être une force. En empêchant des retraits précipités, elle favorise une discipline d’in- vestissement essentielle pour atteindre les objectifs de retraite. L’ouverture duPrivate Equity aux particuliers Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, le Private Equity devient aujourd’hui accessible aux particuliersgrâceàl’émergencedenouveauxproduits adaptés. Des plateformes comme Altaroc ou des fonds semi-professionnels proposent désormais des solutionsavecdesticketsd’entréeplusmodestes,ren- dant cette classe d’actifs plus démocratique. Pour les investisseurs privés, cette ouverture représente une opportunité unique de bénéficier de la gestion active et de l'expertise des professionnels du secteur. En al- louant unepart de leur patrimoine auPrivateEquity, ils peuvent diversifier leurs investissements tout en renforçant leur préparation à la retraite. Un complément puissant pour unpatrimoine robuste Pourceuxquicherchentàsécuriserleuravenirfinan- cier,lePrivateEquitysedistingueparsacapacitéàgé- nérerde la croissance sur le long terme.Associéàune diversificationefficace et àunevisionalignée avec les besoins de la retraite, il constitue une solution inno- vante pour construire unpatrimoine solide. Cependant, il est crucial d'aborder cette classed'actifs avec prudence. Les performances historiques, bien qu'encourageantes, ne garantissent pas les rende- mentsfuturs.Lesinvestisseursdoivents’assurerd’une bonne gestion des risques et veiller à maintenir une diversification équilibrée pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par le Private Equity. * Cambridge Associates, LLC. “U.S. Private Equity Benchmarks (Le- gacyDefinition) Q2 2020 Final Report” Le Private Equity : une solution durable pour construire sa retraite By Guillaume SCAFFE, Partner and Louison NEUVILLE, SeniorManager, Deloitte Luxembourg F oreign funds are shaping theAsian investment landscape, even outpa- cing domestic products in some ju- risdictions.Asia is now the third largest regionby assets undermanagement (AUM) in theworld and ranks se- cond in cross-border assets, right after Europe, confir- ming the region’s attracti- veness for foreign funds. However, the investment man- agementindustryperceivescross- borderdistributioninAsiaascostly and complex, acting as a roadblock. But is this reality or a misconception? Al- though the region’s regulatory frameworks are clearly different from the harmonized European model, some similarities exist. Furthermore, recent initiatives have streamlined regulatory processes, boosting the distribution of foreign funds inAsia. In this article,Deloitte sharesvaluable insights tode- mystify and overcome Asia’s regulatory complexi- ties and unlock opportunities within key Asian jurisdictions. Singapore is booming Singaporeaninvestors’appetiteforforeigninvestment funds is remarkable. In 2024, 70 foreign funds were authorized by the MonetaryAuthority of Singapore (MAS) for marketing to retail investors, a growth of more than 5%, highlighting local investors’ demand for non-domestic products. Approximately 80% of retail funds marketed in Sin- gapore are domiciled in a foreign jurisdiction, with three quarters in Luxembourg UCITS. This supremacyisduetoUCITS’investorprotection,trans- parency, liquidity anddiversificationbenefits. Investmentfundmanagers’(IFMs)growingattraction to Singapore can be attributed to its simplified fund approval procedure. MAS’ authorization procedure formarketingforeignfundstoretailinvestorsishighly efficient,withthereviewandapprovalprocessviathe dedicated digital OPERA(1) platform taking just 21 days. This process is even shorterwhen targeting ac- credited investors, taking nomore than two days via the online CISNet portal.(2) This longstanding effi- ciencyunderscoresSingapore’sreadinesstomaintain its competitive edge. Singapore’s approval process and stable economy havemadeitapreferreddestinationforIFMsseeking toexpandtheirpresenceinAsia.Deloittehasobserved thatpost-COVID-19,IFMslookingtoextendtheirdis- tribution strategy to the Asia-Pacific (APAC) region are selecting the Singapore retail market as their first port of call. Shifting dynamics inHongKong Known as the gateway to mainland China, Hong Kong is a major hub in Asia, with over 50 foreign IFMspresentinthecity.Itssteadygrowthisreflected in foreign fundAUM rising by 4.6% in the first half of 2024, with over 60%of retail funds domiciled in a foreign jurisdiction. Similar to Singapore, Luxem- bourg funds are leading the scoreboard. Thecomplementarynatureoflocalandforeignfunds is evident when examining the asset classes held. Local retail funds are mainly money market and index funds,whereas foreign retail funds aremainly equities and bonds. However, some IFMs are reluctant to enter the retail market due to concerns about the lengthy and com- plexauthorizationprocess.Forexample,theSecurities and Futures Commission’s (SFC) self-assigned right toapprovesignificantchangestolegaldocumentsbe- fore their validation in the home country is widely consideredburdensome. Acknowledging these challenges, the SFC has taken measures to lift some barriers. FASTrack is the new streamlinedfundauthorizationprocessthatexpedites foreign fund reviewand approval (subject to specific conditions)within15businessdays, compared to the previousaverageofthreemonths.Itaimstominimize compliance expenses caused by extended approval processes, especially in the home state. According to the SFC, more than 90% of the foreign fundscurrentlymarketedinHongKongwouldqual- ify for FASTrack if they sought authorization today. TheSFCalsolauncheditse-IPplatforminNovember 2024 to digitalize application submissions andmain- tain compliance with local requirements when mar- ketinganyfunds.Thisnewsystempromises to reduce processing times and enhance communication with the SFC, allowing IFMs to track their application status and contact the SFCmore easily. RegardingLuxembourgUCITS,theSFChas repealedtherequirementtoreceiveCommis- sion de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) confirmation on the additional auditreviewproceduresnotreviewed annually by external auditors, indicatingasimplificationofthe city’s marketing requirements. Deloitte saw an immediate re- sponseinthemarket,withano- table increase in IFM interest following the SFC’s proactive stance to shortenmarket access. Macau is gambling Other jurisdictions in Asia are also pivotal to IFMs. Given the close regulatoryalignment anduse of sim- ilar fund documents, most foreign funds distributed inHongKongare alsodistributed inMacau.Among themorethan1,000fundsmarketedtoretailinvestors in Macau, just one is locally managed, highlighting the city’s reliance on foreign IFMs. SouthKorea as an outsider Despite South Korea’s lengthy and very costly mar- keting approval process, the AUM of foreign funds has doubled over five years. This ismarked by a sig- nificantriseinforeignfundsplacedprivatelymeaning targeting professional investors. Regarding asset classes, local and foreign funds are complementary, with the former invested in protective securities like moneymarket assets and the latter invested inriskier alternative securities. Deloitte has observed a rising demand from IFMs to markettheirforeignfundsinSouthKorea,duetolocal investors’ increasing appetite for diversification. Taiwan and itsmaster agent obligation Marketing foreign funds to retail investors in Tai- wan requires the appointment of a local represen- tative, the so-calledmaster agent. This agent usually oversees the marketing authorization process, as- suming IFMs’ responsibility and burden. Despite this, Deloitte observed a stagnation in the number of registered foreign funds in 2024. In response, the Financial Supervisory Commission (FSC) aims to relax the current regulatory environment, allowing IFMs to submit marketing applications directly without relying on amaster agent. Deloitte also noticed a reduced interest from IFMs, likelydue to the jurisdiction’s uncertaingeopolitical climate. Japan’s tax hurdle Inabidtostimulateeconomicgrowthandindividual wealth, the Japanese government is launching a pro- ject to encourage investors to invest their savings into financial products rather than traditional savings ac- counts. However, this reform does not really benefit foreign funds. Indeed,thedistributionofsomeforeignfundtypesin Japanmay be disadvantageous from an investor tax perspective,leadingtoJapaneseinvestors’preference for local funds. For example, corporate-type funds (e.g.,SICAVfunds)commonlydistributedonacross- borderbasisaresubjecttoaControlledForeignCom- pany (CFC) taxwhichmay trigger a double taxation for the end investors. What are the best practices? Deloitte has observed foreign IFMs transitioning fromadecentralizedmodelwithmultiplestakehold- ers (i.e., local law firms and subsidiaries) toward a more streamlinedmanagementmodel, either by in- sourcing these activities or working with a unique provider coveringmultiple jurisdictions. The aim is to reduce the complexity of coordinating tasks be- tween stakeholders across different time zones, as well as the overall cost of projects. At the same time, IFMs are adapting their operating models to better leverage existing processes for effi- ciencygains. In this regard,Deloitte is frequentlyap- proached to draft and translate local Asian documents, which are largely based on their home states’ offering documents (e.g., key information documents). IsAsia the newgold rush? While Asia represents clear opportunities for IFMs, the diverse regulatory landscapes bring operational, legal and fee constraints that can discourage IFMs frommarketing their EU funds in the region.We be- lieve the distribution of foreign funds inAsia can be streamlined through a strategic approach involving: (i)A thoroughunderstanding of local regulations; (ii)Astructuredmethodology; (iii) Clear processes; and (iv) The right partners. This will reduce the risk of unexpected events and boost efficiencies, making the authorization and re- portingprocess lessdauntingandmoremanageable. With the right partner to accompany them through- out the journey, IFMs can largely benefit from economies of scale and; market and regulatory intel- ligence inAsia, at bargainprice. 1)OffersandProspectusesElectronicRepositoryandAccess(OPERA) isanelectronicsystemforsubmittingapplicationsandreceivingupdates aboutinformationoflocalandforeignfundsmarketedtoretailinvestors. 2)Onlineplatformforfundsmarketedtoaccreditedinvestorsandinves- torsotherthanretail. Raising money inAsia: Smashing myths and overcoming hurdles
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