Agefi Luxembourg - mars 2025

Mars 2025 17 AGEFI Luxembourg Economie L emoral des entreprises de services duLuxembourg est reparti à la hausse au cours des derniersmois, après unpas- sage à vide au 3 e trimestre 2024. L’améliorationn’est cependant pas encore ressentie par tous les acteurs dudomaine. Après avoir nettement dévissé au cours du3 e trimestredel’annéeécoulée,lemoral des entreprises de services [1] du Luxem- bourg a repris une tendance haussière. Celle-ci se confirme dans la dernière en- quête de janvier, où l’indicateur de confiance [2] progresse pour le 4 e mois consécutifets’élèveàunniveauquin’avait plus été atteint depuis deux ans et demi. Ce redressement transparaît au travers des trois composantes de l’indicateur (évolution de la situation de l’entreprise, de la demande récente et de la demande anticipée), enparticulier du côté des acti- vités juridiques et comptables, du trans- port aérien, de la restauration, des services de poste et courrier, de location et des activités administratives et de sou- tienauxentreprises.Onneconstateenre- vanche pas d’amélioration des résultats pour les sociétés de transport terrestre, des services d’entreposage, d’héberge- ment, deprogrammationet conseil infor- matique, ou encore des activités des sièges sociaux et conseil de gestion. La remontée du moral des services au Luxembourg n’a donc pas pour le mo- ment d1e caractère généralisé, et le ni- veau actuel de confiance demeure inférieur à sa moyenne historique. Parmi les autres résultatsmarquants re- levés dans cette enquête sur les derniers mois, citons l’amélioration du ressenti vis-à-vis de l’évolution de l’emploi (ré- cente et anticipée) ainsi qu’une baisse de la part des sociétés évoquant des contraintes financières. En zone euro, la confiance des services fluctueunpeuau-dessus de samoyenne de long terme depuis le début de 2024, sans tendance claire. Elle est légèrement remontée en décembre et janvier[3], principalement via l’améliorationdes ré- sultats de l’Italie. Dans ledomaineducommercededétail, qui fait l’objet d’une enquête de conjonc- ture spécifique, les tendances relevées au Luxembourg sont assez comparables à celles des autres services : un repli assez prononcé de la confiance des commer- çants au 3 e trimestre 2024, suivi d’un re- bond.L’améliorationrécenteseconcrétise là encore sur les trois composantes de l’indicateur de confiance : évolution des ventes (récente et anticipée, à la hausse) et état des stocks (en diminution, ce qui est positif du point de vue conjoncturel). Cependant, elle n’est pas accompagnée de perspectives plus favorables concer- nant l’évolution des effectifs. A l’échelle de la zone euro, la confiance du com- mercededétail tendaussi à remonterde- puis le 4 e trimestre, mais cet optimisme croissant n’est pasobservépartout (et no- tamment pas dans les trois pays fronta- liers du Luxembourg). Quidde l’industrie et de la construction ? Les industriels du Luxembourg voient leur moral légèrement se redresser de- puis lami-2023 (unpeuà contre-courant de la tendance européenne qui demeure ancrée à la baisse), mais avec de très fortes fluctuations d’unmois à l’autre. Le contexte général pour l’industrie en Eu- rope demeure peu porteur, miné par une faibledemandeenbiensd’investissement et d’équipement, des coûts d’énergie éle- vés et la pression de la concurrence inter- nationale. La confiancedes entrepreneurs de la construction luxembourgeoise n’en finit quant à elle pas de diminuer (alors qu’elleremontedéjàdepuisplusieursmois en zone euro). À l’entrée de 2025, elle se situe à un niveau qui n’avait plus été ob- servé depuis la crise financière de 2009. Environ60%desentreprisesdelabranche seplaignentactuellementd’unedemande insuffisante ; cette proportion ne s’élevait qu’à 10%audébut de 2022. Encore une année de faible expansion en zone euro Sur ledernier trimestrede 2024, lePIBde la zone euro a progressé de 0,1% sur un trimestre. Il s’agit d’unnet ralentissement par rapport au résultat du 3 e trimestre (+0,4%), même si celui-ci était largement attendu. En effet, le 3 e trimestre avait été marquépar des contributions positives à caractère exceptionnel de la part de la France (effet «Jeux olympiques d’été») et de l’Irlande (dont les chiffres duPIB sont extrêmement volatiles). L’Espagne se voit confortée dans son rôle de locomo- tive, avec une progression de 0,8% (un résultat identique à celui des deux tri- mestres précédents). Et l’Allemagne de- meure à la traîne, avec un repli de 0,2%. Si l’Allemagne a échappé à la récession technique (deux trimestres consécutifs de recul), elle n’évite pas une récession sur l’ensemble de 2024 (-0,2%), comme c’était déjà le cas en 2023 (-0,1%). Pourlazoneeurodanssonensemble,l’an- née2024sesoldeaufinalparunefaibleex- pansion de 0,7% (après seulement +0,5% en 2023), environ deux fois inférieure au rythme annuel moyen enregistré sur la dernière décennie (1,4%, moyenne 2010- 2019), rythme qu’il sera certainement en- core difficile d’approcher en 2025. La baisse des taux d’intérêt se poursuit Les taux d’intérêt appliqués aux crédits et dépôts se replient depuis l’été 2024 après avoir frôlés des sommets. Sur l’an- née 2024, les taux ont diminué d’environ 1 point de % grâce au repli de l’inflation qui a permis à la Banque centrale euro- péenne (BCE) de réduire les taux direc- teurs à cinq reprises. Endécembre2024,letauxvariablemoyen sur les crédits immobiliers au Luxem- bourgétaitde4,0%,encorebienau-dessus du tauxfixe à 3,3%, et bienen-dessous du taux sur les crédits à la consommation à 4,7%. Les dépôts des ménages étaient quantàeuxrémunérésà2,5%.Lesbaisses destaux,conjuguéesàuneremontéedela confiance des consommateurs et demeil- leures perspectives sur le marché immo- bilier, ont soutenu la demande de nouveaux crédits immobiliers à taux fixe auLuxembourg(+25%en2024),alorsque les crédits immobiliers à taux variable et lesprêtsàlaconsommationneredécollent pas. Les dépôts à terme des ménages ont continué de progresser (+21% sur un an, aprèsdeuxannéesdetrèsfortecroissance). Les taux d’intérêt des crédits baissent en- coreau1 er trimestre2025enraisondes ré- ductions des taux directeurs de la BCE (l’uneréaliséeenfinjanvier,l’autreprévue débutmars). Les consommateurs révisent à la hausse leurs anticipationsd’inflation Les anticipations d’inflation des consom- mateurs pour les 12 prochains mois ont fortement augmenté. Au Luxembourg, l’anticipationde la levéepartielledesbou- cliers tarifaires au1 er janvier 2025 aproba- blement contribué à ce revirement. En janvier 2025, l’inflation annuelle remonte à 1,9% (après 0,8% encore en novembre 2024), surtout sous cet effet (comptant pour +1 point de%). Enzone euro, l’inflation remonte aussi au tournant de 2025 (à environ 2,5% en dé- cembreetenjanvier,après1,7%encoreen septembre), surtout à cause des prix de l’énergie (+0,8 point de % sur cette pé- riode). Du côté des entrepreneurs de la zone euro, lesprojectionsdeprixdevente sur les 3 prochains mois repartent légère- ment à la hausse. Les tendances relevées pour les entreprises luxembourgeoises sontmoinsclaires,saufpourlecommerce oùlesperspectivesdeprixsontnettement orientées à la hausse sur lamême période et pour la construction (où elles repartent au contraire à la baisse). Les recrutements remontent dans la construction Surl’année2024,l’emploidanslaconstruc- tion encaisse, après déjà -1% en 2023, une baisse supplémentaire de -5%. C’est la brancheaffichantleplusfortreculdel’em- ploi en 2024, devant les activités des mé- nages en tant qu’employeurs (-2,2%), l’industrie et les activités immobilières (- 1%chacune). Cependant, lespertesd’em- ploi dans la construction tendent à s’amenuiser,passantd’unediminutionde -1,6%sur un trimestre audébut de 2024 à -0,6%au4 e trimestre.Cettetendanceposi- tive s’observe aussi bien pour les travaux de construction spécialisés que pour la constructionde bâtiments. Les données des flux d’emplois, dont les plus récentes datent du3 e trimestre 2024, indiquent que c’est notamment au ni- veaudes recrutements que les évolutions redeviennent plus favorables. Eneffet, le nombre d’embauches dans la construc- tion a augmenté pour la première fois depuis le début de 2022 au 2 e trimestre 2024, un accroissement qui s’est encore renforcé au 3 e trimestre. Il importe de noter que ces hausses ne répondent pas à un mouvement parallèle des fins de contrats, qui au contraire ont diminué sur ces trimestres, ce qui est de nature à renforcer ce début d’embellie. Le taux d’emploi vacants a-t-il bientôt atteint le creux ? Depuis son pic de la mi-2022, le taux d’emplois vacants, qui rapporte les postes ouverts (déclarés à l’ADEM) à l’ensembledespostes ouverts et occupés, s’est presque réduit de moitié. Ce sont surtout les services aux entreprises (dont avant tout les activités comptables et les agences intérimaires) qui ont contribué à cette évolution baissière (le taux y pas- sant de 7,0% à la mi-2022 à 2,6% à la fin de 2024), suiviesdes technologiesde l’in- formationet de la communication - TICs (de 4,0%à 1,2%), du secteur financier (de 2,2% à 1,1%) et de l’Horeca (de 3,3% à 1,4%). La tendance est similaire en zone euro, où le taux d’emplois vacants s’est réduit de 3,3% en T2 22 à 2,5% en T3 24, en lienavec le ralentissement de l’emploi observé depuis la fin de 2021. Silesoffresd’emploiontnettementreculé auGrand-Duchédepuis septembre 2022, la baisse est beaucoup moins prononcée aucoursdesderniersmoisetl’onobserve même une stabilisation dans plusieurs branches, comme les TICs (surtout dans les domaines de la programmation, conseil et autres activités informatiques), les services aux entreprises, le commerce et les transports. En2024, l’emploi aparti- culièrementaugmentédanslesecteurpu- blic et l’Horeca. L’électromobilité stagne auniveau européen En2024, lemarché automobile enEurope est resté relativement stable, avec une hausse de 0,8%des nouvelles immatricu- lations, atteignant un total de 10,6Mio de nouvelles voitures (ce niveau est encore largement inférieur au niveau pré-Covid qui s’élevait à plus de 13 Mio). Toutefois, lapartdemarchédesvéhiculesélectriques a reculé d’un point de % pour s’établir à 13,6%.Cedéclinrésulteprincipalementde l’Allemagne, premiermarché automobile européen, où les immatriculationsdevoi- turesélectriquesontchutéde27%parrap- portà2023.Cettebaisseestlargementdue àlasuppressiondessubventionsétatiques endécembre 2023. À l’inverse, au Luxembourg, l’essor des voitures électriques s’est poursuivi, repré- sentant prèsde 30%des immatriculations en 2024, un taux bien supérieur à la moyenne européenne. Cette progression estprincipalementportéeparlesimmatri- culations au nom de personnes morales (sociétés, leasing). LaBelgiqueafficheune part de marché électrique similaire, avec plus de 80% des voitures électriques im- matriculéesappartenantàdesentreprises. Parmi les pays proches du Luxembourg, les Pays-Bas restent en tête avec la plus grandepartdemarchédesvéhiculesélec- triques. Cependant, la réduction des sub- ventionsprévueen2025rendincertainela poursuite de cette tendance. Les recettes publiques portées par des effets exceptionnels Les recettes perçues par l’État en 2024 ont augmenté de 13,4% sur un an (hors coti- sations sociales). Cette croissance s’ex- plique par plusieurs effets exceptionnels: les soldes d’impôt très élevés remboursés parquelquessociétés,l’expirationdescré- ditsd’impôténergieetconjonctureetlere- lèvement des taux de TVA (temporaire- mentabaissésen2023).Lessoldesd’impôt sur les sociétés et les crédits d’impôt ont contribuéàprèsd’untiersdelahaussedes recettes encaissées en 2024. Les revenus sur capitaux des ménages et les droits d’accises sur le tabac ont aussi fortementaugmentéetcontribuéàprèsde 15%delacroissancedesrecettes.Labaisse desdroitsd’accisesencaisséssurlesventes de carburants a été compensée par la hausse des recettes sur la taxe carbone. Cette dernière est majorée de 5 EUR par an depuis 2022, atteignant désormais 40 EUR/tonne de CO2 en 2025. Les recettes liées à la taxe sur les transactions immobi- lières sont remontées audernier trimestre de 2024, sans toutefois rattraper les pertes sur le reste de l’année. Les recettes liées à la taxe sur les transactions immobilières sont remontées au dernier trimestre de 2024,sanstoutefoisrattraperlespertessur le reste de l’année. En janvier, les recettes encaissées ont augmenté de 12,9%sur un an, principalement portées encore par les soldes d’impôts de quelques entreprises isolées et les accises sur le tabac, alors que les recettes sur la TVA et les impôts sur le revenudesménages se sont repliés. Source :STATEC [1]Servicesnonfinanciers(horscommerce). [2]Cetindicateurdeconfianceestunemoyennearithmé- tiquedessoldesd’opinionsrelatifsàtroisquestionsdel’en- quêtedeconjoncturemensuelle:évolutiondelasituation de l’entreprise sur les 3 derniersmois, évolution de la de- mande sur les 3 derniers mois, perspectives de demande sur les3prochainsmois. [3]Unmouvementsimilaireressortdesindicesd’activité des services en zone euro dans les enquêtes PMI sur la mêmepériode. Publication mensuelle du STATEC sur l’état de la conjoncture luxembourgeoise Une remontée de confiance en deux temps pour les services Cadre d’application Nouvelles publications Février 2025 M ars 2025 Europe La Commission Européenne (CE) adopte la Commission Delegated Regulation (CDR) FRPSO«WDQW '25$ HQ FH TXL FRQFHUQH OHV 576 VS«FLȴDQW OHV 7KUHDW /HG 3HQHWUDWLRQ 7HVWLQJ 7/37 Le 13 février 2025, la CE a adopté une CDR complétant le Digital and Operational Resilience Act (DORA) concernant le Regulatory Technical Standard (RTS) sur les TLPT. Ce projet de RTS sous la forme d’un règlement délégué s’inscrit dans le cadre du mandat qui OXL D «W« FRQȴ« /HV $XWRULW«V (XURS«HQQHV GH 6XUYHLOODQFH $(6 RQW SXEOL« OH SURMHW GH 576 OH G«FHPEUH SRXU FRQVXOWDWLRQ MXVTXȇDX PDUV HW UH©X U«SRQVHV GH GLYHUVHV parties prenantes. Les principales préoccupations comprenaient des exigences strictes pour les fournisseurs GH 7/37 HW OD FODUW« GHV SURFHVVXV GH WHVW LPSOLTXDQW SOXVLHXUV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV HW fournisseurs de services de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Les principaux changements sont les suivants : • Révision des critères de sélection des entreprises d’assurance et de réassurance tenues de PHWWUH HQ ĕXYUH GHV 7/37 DȴQ GȇDP«OLRUHU OD SU«YLVLELOLW« ȏ &ODULȴFDWLRQ GHV SURFHVVXV SRXU OHV 7/37 LPSOLTXDQW SOXVLHXUV HQWLW«V RX SUHVWDWDLUHV GH VHUYLFHV 7Ζ& Q«FHVVLWDQW XQH FRRS«UDWLRQ «ODUJLH • Révision des exigences pour les testeurs externes et internes ainsi que les fournisseurs de UHQVHLJQHPHQWV VXU OHV PHQDFHV DYHF GHV FULWªUHV EDV«V VXU OȇH[S«ULHQFH SDVV«H HW XQH ȵH[LELOLW« GDQV OHV PHVXUHV GH JHVWLRQ GHV ULVTXHV Les AES ont procédé à une évaluation de la proportionnalité, en appliquant le principe GȇLGHQWLȴFDWLRQ GHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV WHQXHV GH U«DOLVHU OH 7/37 6HXOHV OHV HQWLW«V D\DQW XQH LPSRUWDQFH V\VW«PLTXH VLJQLȴFDWLYH HW XQH PDWXULW« VXɝVDQWH HQ PDWLªUH GH 7Ζ& VRQW requises. /ȇDUWLFOH HU «WDEOLW GHV G«ȴQLWLRQV /ȇDUWLFOH G«ȴQLW OHV FULWªUHV GȇLGHQWLȴFDWLRQ GHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV SRXU OH 7/37 /HV DUWLFOHV ¢ G«WDLOOHQW OHV H[LJHQFHV UHODWLYHV ¢ OD SRUW«H ¢ OD P«WKRGRORJLH HW DX[ U«VXOWDWV GHV WHVWV /ȇDUWLFOH «WDEOLW GHV QRUPHV SRXU OȇXWLOLVDWLRQ GHV testeurs internes. Les articles 16 et 17 traitent de la coopération en matière de surveillance, GH OD UHFRQQDLVVDQFH GHV 7/37 DLQVL TXH GHV GLVSRVLWLRQV ȴQDOHV UHODWLYHV ¢ OȇHQWU«H HQ vigueur. 12 m ars 2025 Europe L’UE publie des RTS complétant DORA pour préciser le contenu et les délais de la QRWLȴFDWLRQ LQLWLDOH HW GHV UDSSRUWV GHV LQFLGHQWV PDMHXUV OL«V DX[ 7Ζ& DLQVL TXH OH FRQWHQX GH OD QRWLȴFDWLRQ YRORQWDLUH GHV F\EHUPHQDFHV LPSRUWDQWHV /H I«YULHU Oȇ8( D SXEOL« OD &'5 FRPSO«WDQW '25$ FRQFHUQDQW OHV 576 (OOH G«ȴQLW OH FRQWHQX VS«FLȴTXH HW OHV G«ODLV GH VLJQDOHPHQW GHV LQFLGHQWV PDMHXUV OL«V DX[ 7Ζ& DLQVL TXH GHV F\EHUPHQDFHV LPSRUWDQWHV SRXU OHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV 1RWLȴFDWLRQ LQLWLDOH /D QRWLȴFDWLRQ LQLWLDOH GRLW ¬WUH H΍HFWX«H GªV TXH SRVVLEOH PDLV DX SOXV WDUG KHXUHV DSUªV OD FODVVLȴFDWLRQ GH OȇLQFLGHQW OL« DX[ 7Ζ& FRPPH XQ LQFLGHQW PDMHXU HW DX SOXV WDUG KHXUHV DSUªV TXH OȇHQWLW« ȴQDQFLªUH D SULV FRQQDLVVDQFH GH OȇLQFLGHQW HQ TXHVWLRQ Elle doit contenir uniquement les informations les plus importantes pour minimiser la charge de signalement pendant la gestion de l’incident. Les informations générales doivent inclure le type de soumission, le nom de l’entité, le code LEI, les coordonnées des personnes UHVSRQVDEOHV HW OH FDV «FK«DQW OȇLGHQWLȴFDWLRQ GH OȇHQWUHSULVH PªUH HW OHV G«WDLOV GH OȇLPSDFW monétaire. 5DSSRUWV LQWHUP«GLDLUH HW ȴQDO /H UDSSRUW LQWHUP«GLDLUH GRLW ¬WUH VRXPLV GDQV OHV KHXUHV VXLYDQW OD QRWLȴFDWLRQ LQLWLDOH DYHF GHV PLVHV ¢ MRXU ORUVTXH OHV RS«UDWLRQV VRQW GH UHWRXU ¢ OD QRUPDOH /H UDSSRUW ȴQDO GRLW ¬WUH VRXPLV GDQV OH PRLV VXLYDQW OH UDSSRUW LQWHUP«GLDLUH RX OD GHUQLªUH PLVH ¢ MRXU Ces rapports doivent fournir les informations détaillées nécessaires aux autorités compétentes pour prendre des mesures de supervision appropriées. Les rapports doivent FRXYULU OHV P¬PHV LQIRUPDWLRQV J«Q«UDOHV TXH OD QRWLȴFDWLRQ LQLWLDOH HW LQFOXUH GHV G«WDLOV supplémentaires sur le type d’incident, la cause, la résolution et le résultat. 1RWLȴFDWLRQ YRORQWDLUH SRXU F\EHUPHQDFHV LPSRUWDQWHV /H FRQWHQX GRLW ¬WUH PRLQV G«WDLOO« SRXU «YLWHU GȇLPSRVHU GHV FKDUJHV H[FHVVLYHV 6HXOHV les informations essentielles et limitées comparativement aux incidents majeurs liés aux TIC GRLYHQW ¬WUH LQFOXHV &RQVLG«UDWLRQV GH SURSRUWLRQQDOLW« Les exigences de signalement ne doivent pas imposer une charge disproportionnée aux plus SHWLWHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV /HV G«ODLV WLHQQHQW FRPSWH GHV ZHHN HQGV HW GHV MRXUV I«UL«V /D U«JOHPHQWDWLRQ PHW OȇDFFHQW VXU OD Q«FHVVLW« GȇKDUPRQLVDWLRQ HW GH VLPSOLȴFDWLRQ GHV H[LJHQFHV GH VLJQDOHPHQW WRXW HQ DVVXUDQW XQH ȵH[LELOLW« SRXU OHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV WUDLWDQW GHV LQFLGHQWV QH UHY¬WDQW SDV GH FDUDFWªUH XUJHQW /H FDOHQGULHU GH VLJQDOHPHQW GRLW DOOLHU OD UDSLGLW« DYHF OD ȵH[LELOLW« SRXU J«UHU HɝFDFHPHQW OȇLQFLGHQW 12 m ars 2025 Europe /ȇ8( SXEOLH GHV Ζ76 VXU '25$ FRQFHUQDQW OHV IRUPXODLUHV PRGªOHV HW SURF«GXUHV VWDQGDUG SHUPHWWDQW DX[ HQWLW«V ȴQDQFLªUHV GH VLJQDOHU XQ LQFLGHQW PDMHXU OL« DX[ 7Ζ& HW GH QRWLȴHU XQH F\EHUPHQDFH LPSRUWDQWH /H I«YULHU Oȇ8( D SXEOL« GHV ΖPSOHPHQWLQJ 7HFKQLFDO 6WDQGDUGV Ζ76 FRQFHUQDQW OHV formulaires, les modèles et les procédures de signalement des incidents majeurs liés aux TIC. /ȇDUWLFOH H[SOLTXH TXH OHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV GRLYHQW XWLOLVHU OH PRGªOH GH Oȇ$QQH[H Ζ SRXU OHV UDSSRUWV LQLWLDX[ LQWHUP«GLDLUHV HW ȴQDX[ FRQIRUP«PHQW ¢ Oȇ$UWLFOH GH '25$ Elles doivent garantir l’exhaustivité et la précision des informations fournies. Si les données SU«FLVHV QH VRQW SDV GLVSRQLEOHV GHV YDOHXUV HVWLP«HV GRLYHQW ¬WUH XWLOLV«HV SRXU OHV rapports initiaux et intermédiaires. Lors de la soumission des rapports intermédiaires RX ȴQDX[ OH PRGªOH GH Oȇ$QQH[H Ζ GRLW ¬WUH XWLOLV« SRXU PHWWUH ¢ MRXU HW LQFOXUH WRXWHV OHV informations requises, en suivant le glossaire des données et les instructions de l’Annexe II. /ȇDUWLFOH VWLSXOH HQVXLWH TXH OHV HQWLW«V ȴQDQFLªUHV SHXYHQW VRXPHWWUH OHV UDSSRUWV LQLWLDX[ LQWHUP«GLDLUHV HW ȴQDX[ VLPXOWDQ«PHQW VL OHV DFWLYLW«V VRQW UHYHQXHV ¢ OD QRUPDOH ou si l’analyse des causes est terminée, à condition de respecter les délais de l’Article 5 du Règlement Délégué (UE) 2025/301. L’article 3 précise que les informations sur les incidents TIC récurrents non majeurs UHPSOLVVDQW FXPXODWLYHPHQW OHV FULWªUHV GȇXQ LQFLGHQW PDMHXU GRLYHQW ¬WUH IRXUQLHV VRXV forme agrégée. /ȇDUWLFOH VWLSXOH TXDQW ¢ OXL TXH OHV UDSSRUWV GRLYHQW ¬WUH VRXPLV YLD OHV FDQDX[ électroniques sécurisés fournis par les autorités compétentes. Si ces derniers ne sont pas GLVSRQLEOHV OHV HQWLW«V GRLYHQW HQ LQIRUPHU OHV DXWRULW«V HW XWLOLVHU GHV PR\HQV V«FXULV«V DOWHUQDWLIV WRXW HQ VRXPHWWDQW ¢ QRXYHDX OHV UDSSRUWV YLD OH FDQDO V«FXULV« GªV TXH SRVVLEOH /ȇDUWLFOH LQGLTXH HQȴQ TXH VL XQH HQWLW« ȴQDQFLªUH UHFODVVLȴH XQ LQFLGHQW 7Ζ& SU«F«GHPPHQW signalé comme « non majeur » en tant que « majeur » après une évaluation plus approfondie, elle doit en informer l’autorité compétente en utilisant le modèle de l’Annexe II. © 2025 Deloitte Tax & Consulting, SARL REGULATORY COMPLIANCE SENTINEL I ND I CA TE URD E CON FI ANC E DANS LE SS E R VI C E SNON -FI NANC IE RS Sources:Commissioneuropéenne,STATEC ؑ -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 janv-21 juil-21 janv-22 juil-22 janv-23 juil-23 janv-24 juil-24 janv-25 Indicateurde confiance,enpoints Luxembourg Zoneeuro Moyennesde long termeenpointillés I ND I CA TE URD E CON FI ANC E DANS LE S E R VI C E SNON -FI NANC IE RS ؑ

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