Quant au taux implicite de la dette communautaire, il évolue aux alentours de 4,4%. Soit un bon 2% de moins que la dette de l'État fédéral, dont le taux moyen pondéré en 1996 atteignait 6,6%.
La différence s'explique d'abord par la plus forte pondération de dette à taux flottant du côté de la Communauté française.
La Communauté s'est en effet fixée pour objectif de répartir sa dette à raison de 33% à taux flottant et de 66% à
taux fixe.
L'autre élément qui explique ce moindre taux de financement réside dans le fait que les échéances des emprunts à taux fixe de la Communauté sont moins longues que celles des emprunts de la trésorerie fédérale de l'Etat belge. La majeure partie des emprunts de la Communauté arrivent à échéance dans les 3 à 5 ans à venir, contre 7 à 10 ans pour l'État...
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