Comme s’il avait soudainement découvert qu’il était appelé à vieillir, l’homo economicus du 3ème millénaire s’intéresse de plus en plus à sa retraite et en appelle à la fois à l’Etat et à son banquier ou son assureur. Pourquoi cette agitation soudaine? Après tout, la survenance d’un âge où travailler n’est plus à l’ordre du jour, n’est pas une nouveauté et les multiples générations qui nous ont précédés, ont –plus ou moins bien- passé le cap.
En fait, et à y réfléchir de plus près, bien des choses ont changé: le marché du travail ne nous conserve pas tous jusqu’à l’âge de la retraite, l’âge de la retraite lui-même faisant débat en raison de l’allongement de l’espérance de vie. Par ailleurs, les familles ont depuis belle lurette d’autres chats à fouetter que de prendre...
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