Depuis le début des années 80, diverses évolutions ont favorisé le passage de la finance directe vers une finance indirecte. Les multiples révolutions financières quantitatives (méthodes de capitalisation) et qualitative (nouveaux acteurs émergents), les processus de déréglementation, de désintermédiation ont favorisé le passage d’une économie d’endettement directe à une économie de marchés financiers, notamment par le biais de la titrisation.
La surréaction de certains prix (immobilier, pétrole, métaux, produits d’agriculture) surréaction, que l’on pourrait considérer comme bulle spéculative, a été alimentée par une économie toujours plus globalisée, une mobilité accrue des capitaux, et l’arrivée des économies émergentes. La crise financière a muté en une crise systémique....
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