En premier lieu la croissance en termes d'encaissement est due pour sa plus grande part à un type de produit, à savoir des produits d'épargne pure ou quasi-pure sous ses deux déclinaisons de contrat d'assurance-vie comportant une stipulation pour autrui ou de bon de capitalisation au porteur, et à un seul marché, celui de la Belgique.
Ensuite la forte croissance en termes de primes ne s'accompagne pas d'une progression des résultats financiers du secteur: en effet l'excédent dégagé par l'assurance-vie n'est passé de 236 millions en 1994 qu'à 263 millions en 1995. Il s'agit d'un solde après impôts, le total des impôts à charge des assureurs-vie établis au Luxembourg s'élevant à 3 10 millions de francs.
Sur un encaissement global de LUF 107,63 milliards de francs, 101,16 milliards (94%)...
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