Par Olivier de BERRANGER, Directeur Général Délégué, CIO avec la complicité d’Alexis BIENVENU, Gérant, La Financière de l’Echiquier
Les obligations subissent cette année une de leur pire performance des dernières décennies. Les maturités longues européennes ou américaines dégringolent de près de 10% en quelques mois, à peu près autant que les actions mondiales. Et le mouvement pourrait s’amplifier : la plupart des grandes banques centrales promettent des hausses de taux directeurs et des réductions de taille de bilan. La lutte contre l’inflation l’emporte en ce moment sur toute autre considération.
Si les perspectives obligataires sont aussi sombres, à quoi bon y investir ? Si en outre la classe d’actifs ne diversifie plus à l’égard des...
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