Depuis l’explosion de la crise, de nombreux théoriciens s’interrogent sur son message subliminal. Cette crise est-elle le signe annonciateur d’une fin de cycle conjoncturel ou, au contraire, de la saturation d’un mode de pensée? S’agit-il de l’aboutissement de la lutte des classes ou d’une friction économique superficielle? De nouvelles utopies peuvent-elles être envisagées ou devons-nous nous résigner à l’immersion dans une économie marchande plus exigeante? Est-ce l’aube ou le crépuscule d’un cycle?
Un débat connexe constitue la financiarisation de nos économies. Cette dernière ne nous a pas été imposée. Nous en avons tous été les bénéficiaires. Pire, nous en avons été les coupables conscients, en anticipant la consommation que permettait l’endettement collectif. Nous...
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