La Commission européenne a sorti l'artillerie lourde pour réaffirmer son rôle de gendarme de la concurrence en pleine polémique sur le "patriotisme économique", mais le trait est quelque peu grossi. Le tir groupé réalisé par l'exécutif européen a réellement de quoi impressionner tant il balaye large avec sa cinquantaine de décisions, même si la France paraît particulièrement soignée.
A tout seigneur, tout honneur, le texte emblématique du patriotisme économique prôné par le Premier ministre français Dominique de Villepin, le décret anti-OPA adopté fin 2005, fait l'objet d'une mise en demeure officielle de la Commission.
La France veut que les investisseurs étrangers voulant prendre le contrôle ou une minorité de blocage de 33,33% dans des sociétés de 11...
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