Quatre ans après l’explosion de la bulle Internet, les marchés financiers restent frileux vis-à-vis du secteur des télécommunications. Si de nombreux opérateurs ont repris des couleurs depuis le début des années 2000 et que les investisseurs cherchent à placer leurs excédents de liquidités, ces derniers demeurent réticents à l’idée de réinvestir dans un secteur qui leur a fait perdre beaucoup d’argent durant la première partie de cette décennie ; ils se sont en conséquence tournés vers des secteurs moins risqués et plus stables.
La chute des dotcom a pourtant été suivie d’une phase de restructuration du secteur avec réductions drastiques de coûts, licenciements massifs de personnel, ventes d’actifs jugés non stratégiques, désendettement, fusions et consolidations....
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