Les entreprises font la chasse au gaspillage, et les sommes consacrées par le secteur bancaire à l’informatique risquent d’être bien malmenées dans la tourmente. Menacé par le déclin des marges bénéficiaires, l’agressivité des nouveaux venus et le recul des règlements protectionnistes, le secteur bancaire entrevoit son salut dans le regroupement qui, de fusions en rachats, constituerait la meilleure façon de rehausser ou protéger la valeur des actionnaires. La plupart du temps, les fusions sont “vendues” en Bourse comme un moyen de réduire les coûts. Et parmi les coûts généralement visés en cas de réduction des dépenses, l’informatique figure en tête de liste.
Comme le déclarait le responsable informatique d’une banque européenne ayant récemment fait l’objet d’une fusion: “Nous comptons...
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