Les marchés se sont rapidement apaisés après les élections législatives italiennes et les risques de contagion ont été étouffés, a dit jeudi 7 mars Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), laissant entendre que cette dernière n'était pas pressée de prendre la moindre initiative. Le scrutin italien, caractérisé par un rejet massif des mesures d'austérité de la part de l'électorat, n'a pas produit de majorité suffisante pour former un gouvernement stable, avec tous les risques que cela peut comporter pour les réformes économiques et les mesures de réduction de la dette.
"Les marchés, passée une première excitation immédiatement après les élections, sont revenus plus ou moins à ce qu'ils étaient auparavant... Les marchés comprennent qu'on vit en...
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