La faiblesse de la conjoncture économique a retardé la reprise des marchés de l'immobilier de bureau. La détérioration des fondamentaux de l'immobilier s'est poursuivie en 2003, provoquant un déclin des valeurs locatives dans toute l'Europe, à mesure que se creusait l'écart entre offre et demande d'immobilier de bureau. Néanmoins le flux de capital consacré à l'immobilier ne s'est pas interrompu, et ce, pour plusieurs raisons : les investisseurs ont fait preuve d’une prudence accrue à l’égard des actions ; les caractéristiques du portefeuille immobilier -faible corrélation, diversification, haut revenu et faible volatilité- sont attrayantes et enfin la possibilité d'utiliser l’effet de levier sur cette catégorie d’actifs en raison du contexte de faiblesse des taux d'intérêt.
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