En 2000, le Liffe, le marché londonien des instruments dérivés, a lancé plusieurs contrats à terme portant sur les conditions climatiques (ou weather derivatives). La variable sous-jacente est constituée de moyennes de températures constatées à Londres, Paris et Berlin. Ces moyennes de températures forment elles-mêmes un indice de température, dont la cotation ressemble à celle d’une obligation.
Dans des contrats, un cocontractant couvre une certaine exposition au temps dans le but de réduire la volatilité des cash flows et le paiement résultant du contrat peut être lié à la valeur d’un indice météorologique. Le contrat spécifie la métrique climatique, la période (un mois, une saison etc.) durant laquelle l’on va prendre les mesures, où l’on va mesurer (en général...
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