Le président de la Réserve fédérale (Fed), Alan Greenspan a remis ça. Il a réitéré ses mises en garde aux marchés en ce qui concerne la survalorisation des actifs boursiers. Il menace de procéder à un nouveau tour de vis. Et cette fois, les prix pétroliers, qui ont atteint de nouveaux sommets depuis la guerre du Golfe de janvier 1991, pourraient bien lui donner les raisons de relever les principaux taux directeurs. On peut en effet s’attendre à ce que l’ascension actuelle des cours du pétrole entraînera une hausse des prix dans le secteur industriel dans les semaines à venir. Dans leur revue des marchés (Investor’s News, n°11 janvier février 2000), les analystes de la Banque Générale du Luxembourg, qui précisent que le prix du baril est passé en douze mois de 10 à plus de 25 dollars,...
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