Nous sommes surpris, depuis le début de la crise financière, par le fort décalage entre les inquiétudes des marchés financiers et la réalité vécue sur le terrain. C’est pourquoi le verdict des résultats du premier trimestre nous semblait particulièrement important. Un nombre suffisant de sociétés ont publié leurs chiffres pour pouvoir dresser un premier bilan.
Une demande qui reste soutenue
Malgré un fort rebond de l’économie mondiale entre 2003 et 2006, les entreprises, échaudées par la phase de surinvestissement de la fin des années 90, ont gardé la tête froide. Un rythme d’embauche suffisamment faible pour que certains parlent d’une "reprise sans emplois" (“the jobless economic recovery”), des investissements réduits au strict nécessaire et des stocks...
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