La Banque centrale européenne a donc relevé ses principaux taux d'intérêt de 0,25 point, début mai. Quinze jours plus tard, elle a été suivie par la Réserve fédérale américaine, qui a ajouté 0,50 point à ses propres taux directeurs. Autant dire que la volonté des autorités monétaires européennes, qui étaient, entre autres, de redonner du tonus à sa nouvelle devise, n'a guère atteint ses objectifs. L'euro a crevé de nouveaux planchers face au billet vert, sous le seuil de 0,90 dollar.
Des propos alarmistes, parfois même de panique, tenus par certains économistes face à la dégringolade de l'euro résonnent chaque jour un peu plus dans les milieux financiers. Mais il n'y a pas lieu, estimons-nous, de s'angoisser outre mesure devant la perte de valeur de l'euro. Car, la...
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