La course effrénée pour acquérir le logement de ses rêves incite acheteurs et banquiers à prendre de plus en plus de risques, nourrissant l'envolée des prix qui pourrait faire éclater la bulle spéculative immobilière. Pour les banques, dont l'activité de crédit est souvent le socle des profits, l'imagination est sans bornes pour offrir les prêts les plus avantageux, aux conditions aussi séduisantes que dangereuses.
Particuliers et spéculateurs se lancent le plus souvent dans l'aventure immobilière sans apport personnel ou avec des formules de toutes sortes. Il y a l'emprunt sur 40 ans, le prêt à remboursement différé du capital (1,6% des achats immobiliers américains en 2001, mais 23% l'an dernier selon la société LoanPerformance) ou encore le prêt à mensualité...
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